L’argentine, comme c’est le cas des deux continents américains, été habitée par des populations indigènes dites amérindiennes. Ces populations vivaient en groupes tribales différents. L’arrivé des colons espagnoles a façonné le paysage et a laissé des empruntes culturelles, économiques et sociales encore visibles aujourd’hui.
L’Argentine de l’époque coloniale
La première expédition coloniale espagnole sur le territoire argentin actuel a débarqué dans l’embouchure de la rivière La Plata et a fondé le Port de Notre-Dame-sainte-Marie du Bon Air au début du XVIème siècle qui deviendra par la suite Buenos Aires la capitale actuelle de l’argentine. A cette époque l’argentine fut gouvernée par les militaires espagnoles et le général José de San Martín était parmi les commandants militaires les plus marquants de l’histoire coloniale de l’argentine. Les colons ont adopté certaines coutumes des autochtones notamment celles de la chasse du bétail sauvage ce qui leur a donné le nom de Gauchos.
L’indépendance argentine
L’argentine c’est autoproclamée indépendante le 9 juillet 1816 après la destitution du roi d’Espagne par Napoléon et l’intronisation de son frère. Cependant même après son indépendance, l’argentine n’a pas adopté de constitution et est resté gouvernée par les militaires. Elle a constitué une terre d’asile pour beaucoup d’européens après son indépendance ce qui a favorisé son développement économique et social et sa prospérité jusqu’à l’année 1930.
L’époque de la dictature militaire
Depuis le premier coup d’état militaire en 1930 par le général José F. Uriburu plusieurs dictateurs militaires se sont succédé sur la tête de l’état argentin. Juan Domingo Perón deviendra président en 1946 et marqua par son charisme et celui de son épouse María Eva Duarte la période militaire. La dispute du pouvoir entre les péronistes et les non péronistes des militaires argentin a durée une vingtaine d’année entre le renversement et l’exile de Perón en 1955 et son retour au pouvoir en 1973. L’argentine a connu une guerre d’épuration de toute opposition à la fin des années soixante dix et n’a retrouvé un processus démocratique normal qu’en 1983.